Destination finale 3

Pour les fans, le troisième opus des Destination finale est le meilleur de la série. Attention : cette chronique révèle des éléments-clefs de l’intrigue.

Le scénario de Destination finale 3

Wendy et ses amis sont en dernière année de lycée. Afin de relâcher la pression après les examens, toute l’école se retrouve dans une fête foraine. Pour le lycée, Wendy doit faire des photos. Les amis de Wendy veulent absolument faire le grand huit.

Mais, installée dans son wagon, Wendy a une vision d’un accident dans le manège. Prise de panique, elle demande à descendre et provoque accidentellement une bagarre. Son petit ami et sa meilleure amie restent dans le manège. L’accident se produit, tuant tout le monde.

Wendy est dévastée par cette perte et en dérushant les photos de la soirée, elle se rend compte qu’il y avait des indices sur les photos qu’elle a prises.

La Mort rôde et vient réclamer son dû.

Des morts originales

Vous commencez à connaître la trame générale des films de la franchise Destination finale. On ne se demande pas qui va être tué, ni quand, mais comment et tout le sel réside là-dedans. Comment arriver à faire quelque chose d’original et de terrifiant, quand on connaît déjà presque toute l’histoire ?

La scène d’ouverture du grand huit est terrifiante, au point qu’on commence à avoir froid. On a peur des manèges, mais aussi des cabines de bronzage. Admettons-le : si on nous parle du risque de cancer de la peau, personne ne nous dit jamais qu’une cabine à UV peut se transformer en cercueil, qui prendrait feu.

Que dire de la scène du marteau à clous ? Il nous donne envie d’éviter les magasins de bricolage à tout jamais.

Malheureusement pour les urbains, la dernière scène risque de vous fâcher avec les transports en commun. Si ça peut vous rassurer, la probabilité pour que cela arrive reste tout de même extrêmement faible et encore plus dans le métro parisien.

Un chapitre indépendant

Contrairement aux deux premiers volets, cet épisode n’a pas de lien avec les survivants du vol 180 et on ne sait même pas ce que sont devenus ceux du carambolage. Leur histoire est juste évoquée pour montrer qu’il y a un précédent.

Pour autant, ce précédent s’inscrit dans une liste d’autres coïncidences et de signes, notamment des signes photographiques. De ce point de vue, c’est plutôt bien trouvé et cela appuie le propos général, à savoir que tout est écrit par avance.

Fondamentalement, la saga des Destination finale porte un message philosophique : on ne peut rien changer à notre destin, tout est déjà écrit, peu importe ce qu’on essaiera de faire. Évidemment, quand on est partisan de l’autre bord, à savoir que la volonté humaine est suffisante pour infléchir le cours de l’Histoire, cela peut faire bondir.

Il y a un autre lien : la fameuse chanson, qu’on entend déjà dans les deux premiers volets et que Wendy entendra à chaque fois qu’une mort doit se produire et bien entendu, Tony Todd.

Le verdict

Pour beaucoup de fans, Destination finale 3 est le meilleur de la saga, probablement parce que James Wong revient à la réalisation, ce qui donne quelque chose de très visuel et d’assez original. Ce n’était pourtant pas gagné d’avance.

En effet, difficile de faire quelque chose qui marque les esprits quand on sait déjà ce qui va se passe. C’est cependant le cas et ce qui fonctionne bien également est le duo Wendy-Kevin. Ces deux-là ne s’appréciaient pas vraiment, mais les circonstances vont faire qu’ils vont devenir copains et s’aider pour ne pas mourir.

Comme ce chapitre est construit de manière presque indépendante par rapport aux autres épisodes, il n’est pas nécessaire d’avoir vu les deux premiers pour comprendre l’histoire et c’est assez rare pour être noté.

C’est un bon film d’horreur, à voir entre copains ou seuls, sans forcément être un grand fan du genre. Même si certaines scènes sont très visuelles, ce n’est pas un film traumatisant. On a plutôt envie de dire que c’est un film d’horreur, avec une forte connotation comique. Destination finale 3 est disponible en DVD.