La malédiction de Chucky
La malédiction de Chucky ouvre un nouveau volet dans les aventures de la poupée tueuse la plus célèbre du cinéma d’horreur, avec un nouveau personnage : Nica.
Sommaire
Le scénario de la malédiction de Chucky
Nica Pierce vit dans une grande maison avec sa mère. Clouée dans un fauteuil roulant depuis sa naissance, elle rêve d’une autre vie. Un jour, elle reçoit un carton contenant une curieuse poupée : Chucky. Intriguée, elle la pose dans un coin, avec l’idée de l’offrir à sa nièce adorée : Alice.
Le soir même, sa mère meurt. Nica doit accueillir sa soeur, Barbara, avec son mari Ian et la petite Alice, pour les funérailles.
La soirée s’annonce très sanglante.
Un classique toujours très efficace
Chucky fait partie de ses personnages du cinéma d’horreur, qui est entré dans la pop-culture. Tout comme Michael Myers ou Freddy Krueger, tout le monde connaît Chucky, même sans avoir vu un seul film de la saga.
Le succès de la franchise tient en deux éléments. D’une part, même si c’est un film d’horreur, ça reste très drôle et les morts ne sont pas effrayantes ou traumatisantes. Comment avoir peur d’une poupée qui doit faire 60 centimètres ? D’accord, elle est possédée et démoniaque, mais tout de même. On ne peut pas avoir peur. Cela en fait un bon film pour débutants et une franchise assez comique. Certaines répliques sont teintées d’ironie et de sarcasme.
L’autre raison est son inclusivité. Dans la deuxième partie de la franchise, on voit surgir Tiffany Valentine, la fiancée de Chucky. Elle secoue — au sens propre d’ailleurs — Chucky et son côté macho. Puis, surgissent Glen et Glenda. Dans le volet de la malédiction, on ajoute les personnes en situation de handicap, mais, sans tomber dans le misérabilisme. La preuve : Nica tient tête à Chucky et c’est la seule à survivre.
Une histoire facile d’accès
La grande force de la franchise tient aussi à sa facilité d’accès : l’histoire n’est pas trop alambiquée ou complexe. On ne passe pas des heures à comprendre de quoi on parle. On est face à une poupée tueuse en série, qui prend son pied en tuant des gens. Parfois, elle a des motivations bien précises, mais elle ne se perd pas dans des développements psychologiques qui ont tendance à nous faire bâiller d’ennui.
D’autant que la franchise essaie de respecter la chronologie initiale, même s’il peut y avoir quelques libertés scénaristiques que seuls les véritables fans de la saga, qui ont vu tous les films, peuvent repérer.
Dans la malédiction de Chucky, on est juste après le fils de Chucky. Il n’est pas nécessaire d’avoir vu le remake de Jeu d’enfants, car, il est hors chronologie de la franchise. Les personnages sont aussi les mêmes d’une film à l’autre. Si vous vous décidez pour la série « Chucky » qui a trois saisons, le mieux est de voir la malédiction de Chucky et le retour de Chucky, pour mieux comprendre d’où viennent les personnages.
Des personnages qu’on adore voir se faire tuer
Si on s’attache immédiatement à Nica, qu’on trouve sympathique, joyeuse et très combative, on ne peut pas dire qu’on ressente la même chose pour tous les personnages, en premier lieu, la mère de Nica. Elle ne reste pas longtemps à l’écran mais, on ne peut pas dire qu’on soit vraiment triste que Chucky nous en débarrasse. On sent la mère abusive, qui ne fait que rabaisser sa fille, sous couvert de prendre soin d’elle.
Autre victime : Barbara. Cette peste débarque et son premier réflexe est de dire à Nica qu’elle veut vendre la maison et la placer dans une maison de santé. Avec des soeurs comme ça, qui a besoin d’ennemi ? Car, la maison est grande, belle, avec du cachet comme dirait un agent immobilier sur le retour. On se figure à quel point une telle demeure doit être un cauchemar à entretenir. Pour autant, on a envie de rêver de cette maison durant quelques heures.
Par contre, on a plus de peine pour Ian, qui incarne le gentil mari, le type sympa qui se fait avoir par sa femme Barbara, mais, je vous laisse découvrir pourquoi il se fait avoir.
Le verdict
La malédiction de Chucky est un film très sympathique, qui fait davantage rire que peur. Il est dans la catégorie des films d’horreur comiques. L’histoire est facile, on rentre dedans rapidement et il n’est pas très long. C’est un bon film pour débutants et les scènes gores ne sont pas non plus trop extrêmes.
Personnellement, j’ai une affection particulière pour la saga des Chucky, en particulier pour un personnage : Tiffany. Je la compte dans les icônes du cinéma d’horreur. Elle est à la fois élégante, glamour, drôle et totalement déjantée. J’aime ce qu’elle est tout simplement et comment elle peut torturer, au sens propre, Chucky. Attention : il y a une scène additionnelle après le générique de fin.
Malheureusement, la malédiction de Chucky n’est pas disponible sur les plateformes de streaming. Mais, vous pouvez trouver le film en DVD, à un prix assez modeste, même en neuf, ou en occasion.