XO Kitty
Spin off de la trilogie « À tous les garçons que j’ai aimés », XO Kitty est centrée sur la plus jeune sœur de la famille Covey, qui va découvrir que les choses ne sont pas toujours aussi simples qu’elle le voudrait.
Sommaire
Le scénario de XO Kitty
Spin off de la trilogie « À tous les garçons que j’ai aimés », XO Kitty est centrée sur la plus jeune sœur de la famille Covey, qui va découvrir que les choses ne sont pas toujours aussi simples qu’elle le voudrait.
Mais, elle va vite découvrir que les choses ne sont pas aussi simples et que tout ne se règle pas comme par magie. Petit à petit, elle va s’intégrer dans le lycée et se faire des amis. Quant à son cœur, il a décidé de suivre d’autres plans.
Sachez que vous n’avez pas besoin d’avoir vu « À tous les garçons que j’ai aimés » pour comprendre XO Kitty. Bien qu’il s’agisse d’un spin off, les deux arcs narratifs sont suffisamment distincts.
Bulle de savon
XO Kitty est une série romantique, pour adolescents, mais pas uniquement. On peut trouver l’histoire un peu niaise. Elle est surtout rafraichissante. Si on ne dédaigne pas d’autres séries, mettant en scène des adolescents, qui sont très noires, on admettra qu’on a aussi besoin d’une bulle.
Parfois, on a envie de regarder une série avec des adolescents, qui ont des problèmes d’adolescents et pas des problèmes d’adultes : l’école, les amourettes, les sorties. Quelque chose de simple et osons le mot : d’innocent.
Dans la tête de Kitty, tout était écrit d’avance : elle allait retrouver Dae, ils vivraient leur amour et tout irait bien dans le meilleur des mondes. Rien que cela, cela contribue à faire remonter votre bonne humeur, car les acteurs sont rafraichissants.
La « peste » de la bande est incarnée par Min Ho, qui est un garçon, qui passe plus de temps dans sa salle de bain que toutes les filles de la série. Mais, au fil des épisodes, on s’y attache beaucoup. En réalité, tous les personnages sont attachants et c’est l’un des atouts de cette série, à la saveur rose bonbon. Même le professeur, qui deviendra proviseur dans la saison 2, très bourru et très sévère, finit par devenir agréable et on se surprend à constater qu’il nous fait sourire.
Critiques sociales par touches impressionnistes
Est-ce que XO Kitty est une série réaliste ? Absolument pas et on s’en fiche. On veut juste passer un bon moment, déconnecter du quotidien durant quelques heures. Cette série fleur bleue y arrive très bien. On n’en demande pas plus et on accroche très vite.
Les épisodes sont assez courts : une vingtaine de minutes approximativement par épisode. Il n’y a pas de temps morts ou de longueur. Au-delà des histoires de cœur de Kitty, certains sujets sont esquissés. Ainsi Dae vient d’une famille pauvre et est boursier. Par petites touches, on rappelle au téléspectateur que la Corée du Sud n’est pas du tout une société égalitaire, qu’elle fonctionne réellement par castes. On fait beaucoup de reproches à l’Inde pour son système de castes, mais la Corée du Sud n’a rien à lui envier. Disons que le second a mieux réussi son soft-power que le premier.
On voit aussi le poids de l’autorité autoproclamée par le système social : ne pas se faire remarquer, ne pas faire de scandales, ne pas sortir du rang et ce contraste est accentué par Kitty, qui se comporte comme une Américaine. Elle n’est pas vulgaire ou impolie, elle est juste elle-même et naturelle et les Américains sont connus pour être parfois très « nature ».
Il ne faut pas pour autant prendre cette série pour une série politique ou une critique sociale, car ce n’est pas du tout. Il s’agit d’une comédie romantique, mais tournée et jouée avec finesse.
Les deux premières saisons de XO Kitty sont disponibles sur Netflix. Une troisième saison devrait arriver fin 2025, début 2026 sur nos écrans. Si vous souhaitez faire une pause mentale durant quelques heures, donnez sa chance à l’attachante Kitty.